La routine des thérapeutes

Etre professionnel de la rééducation est exigeant. Il faut savoir se renouveler et créer des exercices ludiques, suivre les recommandations pour chaque type de trouble, ou encore pouvoir motiver les patients les plus en difficulté.

L’accompagnement des enfants présentant des troubles neuro-développementaux oblige souvent à faire répéter des tâches, à exercer encore et encore les coordinations, à proposer un énième parcours psychomoteur, …

Ce quotidien en séance peut être répétitif, ennuyeux et être thérapeute relève parfois du défi pour s’adapter à toutes les exigences.

Pendant longtemps, j’ai mal vécu cette situation

Assise à table, à devoir faire répéter un exercice, ou debout dans ma salle, à devoir observer mon patient, je me suis souvent retrouvée « passive », avec le sentiment de ne plus savoir quoi faire, de manquer d’outils ou même de ne pas être à ma place en proposant inlassablement le même type de rééducation.

Pour me stimuler, je me suis formée à la graphomotricité, aux troubles neuro-visuels, à l’autisme, et j’en passe. J’ai créé mes exercices phares, j’ai acheté du matériel ludique, j’ai pioché des idées de tous les côtés.

Mais je me suis épuisée, cela prenait de longues heures pour un résultat mitigé. Je sortais toujours les mêmes outils, séances après séances, et j’ai commencé à m’ennuyer dans mon métier.

Je me suis sentie illégitime

Dans ces phases délicates, on perd en motivation et en confiance en soi. L’idée de ne pas être un « bon » professionnel s’installe.

J’ai connu ça et j’ai développé de nombreuses stratégies compensatoires en créant de belles relations avec chacun de mes patients. Mes séances de psychomotricité étaient plutôt appréciées, je m’adaptais aux envies et aux besoins des enfants.

Mais malgré tout, j’avais souvent en arrière fond le sentiment d’être incompétente ou illégitime. Je n’étais pas satisfaite du déroulé et de l’impact de mes séances… Bref, je n’avais plus les idées claires.

Puis j’ai évolué

J’ai eu un déclic en enseignant à l’université. C’est au contact d’étudiants éducateurs et psychomotriciens que j’ai changé mon approche.

En prenant le temps de construire mes cours, et surtout mes TD, j’ai mis à plat mes compétences et mes aspirations. J’ai fait le tri dans mes idées, et j’ai ainsi pu repenser mon métier.

En reprenant les bases avec les élèves sur comment stimuler les grandes fonctions psychomotrice, j’ai pu faire de la place à ce qui me plaisait réellement depuis toujours : rééduquer par le mouvement et la musique.

Aujourd’hui, je suis inspirée

Le lien musique-mouvement est devenu ma première source d’inspiration, qui plus est, est illimitée : aussi large que le panel de musiques et de patients que l’on rencontre !

Je me suis donc motivée à trouver des musiques adaptées, à créer de précieuses playlist et à suivre des formations spécifiques sur les troubles des apprentissages et les neuro-musicothérapies pour enrichir ma méthodologie.

Désormais, je peux préparer facilement un exercice amusant avec des objectifs clairs et précis. Graphomotricité, repérage dans l’espace ou proprioception, … peu importe, en moins de 5 minutes c’est prêt ! Et la plupart de mes jeux plaisent instantanément aux enfants qui adorent relever des défis en musique.

De mon côté, je me sens aussi impliquée que les patients, avec des jeux qui me mettent en mouvement.

Voici ma méthode

Si tu n’as pas envie de te prendre la tête à chercher des musiques et à repenser les objectifs de chaque fonction psychomotrice, bonne nouvelle ! Il est possible de renouveler tes exercices de rééducation simplement, avec une bonne playlist et de la stratégie. Tu gagneras des heures et des heures de recherche !

Dans mes formations, je te montre tout : les méthodes recommandées en psychomotricité et en neuromusicothérapie, une initiation aux notions musicales de base, des ressources téléchargeables (vidéos, fiches, power-point), du travail corporel en musique, une playlist variée et un partage avec la communauté de stagiaires pour affiner tes choix de musiques et d’exercices.

Tu trouveras au programme 

La formation en présentiel permet d’expérimenter corporellement les possibilités de mouvements avec les objets utilisés en musique, guidée par Carole Moyse (diplômée CAS : certificat d’études dalcroziennes), professeure de danse et de sport en gymnastique rythmique. Les temps de co-construction donnent également l’occasion de créer ses propres cours, en s’enrichissant des idées du groupe.

=> Clique ci-dessous pour recevoir le contrat de formation à signer et le lien vers l’acompte de 30 % à régler. Le solde restant sera à régler à la fin de la formation. Une prise en charge financière par le FIFPL est possible.

La formation en ligne permet d’accéder à des cours pré-enregistrés que tu vas pouvoir suivre quand tu le veux, autant de fois que tu le veux, pendant 12 mois. Je filme mon écran et t’explique chaque étape une par une, simplement, comme si tu étais à côté de moi. La formation est fournie avec des documents, vidéos et outils à télécharger.

=> A venir…